Voici les images dont on parle dans le livre
Sommaire :
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Chapitre 1
Miley Cyrus affiche fièrement ses poils teints en rose sur son compte Instagram.
Chapitre 2
Nous sommes en 2014, American Apparel monte une opération "pro-poils".
En 2015, c’est la marque de prêt-à-porter & Other Stories (née en 2013 et propriété du groupe suédois H&M) qui retient l’attention des médias..
En 2016, la marque de prêt-à-porter Monki (encore du groupe H&M), à l’occasion de ses dix ans, se lance le défi de détabouiser le poil féminin dans un manifeste. Monki invite la blogueuse et écrivaine Flora Wiström à prendre la parole sur le sujet.
En 2018, Lourdes Leon (fille de Madonna) pose sur un lit jaune. Vous venez d’assister à la collaboration de deux marques américaines : Converse et MadeMe.
En 2019, la chanteuse américano-nigériane Annahstasia Enuke porte une brassière signée Nike. Son bras est posé sur son crâne, sa pilosité s’impose à nous.
En 2020, la mannequin April Kae et ses poils axillaires crépus sont apparus dans une campagne de la marque de prêt-à-porter américaine Everlane.
La mannequin Sophia Hadjipanteli, au monosourcil fourni, dans une campagne Guess Jeans.
« Inspiring Women » (Femmes inspirantes) : une nouvelle collection de Barbie Mattel à l’effigie de personnalités féminines ayant marqué l’histoire, pour inspirer les enfants avec des modèles alternatifs de carrière et de beauté. Comme Frida Kahlo... mais sans son célèbre monosourcil !
Fin 2019, Nuess, chaîne d’instituts d’épilation définitive, n’hésite pas à afficher le poil féminin. Il se trouve sous les aisselles d’une modèle qui enlace un homme. Ici, le message n’est pas très féministe : « Ne laissez plus rien gâcher le moment ».
Chapitre 3
Le magazine Causette dé-tabouise le sujet du poil féminin dès 2009 en dédiant la couverture de son troisième numéro au rapport des femmes à leurs poils.
Chapitre 4
Gustave Courbet peint la toison pubienne de la danseuse et courtisane Constance Quéniaux dans L’Origine du monde (1866).
Le Nu couché, Amedeo Modigliani (1917).
Femme À Moitié Nue, Egon Schiele (1917).
Le Viol, René Magritte (1934).
Dans un défilé Jean-Paul Gaultier de 1993, une mannequin vêtue d’une combinaison transparente, un postiche de poil collé au niveau du pubis, foule le podium.
« L’illustration d’aujourd’hui, bénéficie de la volonté de vouloir montrer la femme telle qu’elle est », analyse la dessinatrice Vicdoux.
Les poils en pointillés de la dessinatrice She’s angry
Les poils colorés de la dessinatrice Marie Boiseau
Dans sa série photo "Natural Beauty", le photographe Ben Hopper capture en noir et blanc la pilosité féminine.
La naissance de Vénus de Botticelli (1484-1485)
La naissance de Vénus de Cabanel (1863)
Clémentine Méloise décide en 2015 d’épiler le sexe de la célèbre peinture L’Origine du Monde de Courbet, de façon quasi-intégrale
David , la sculpture de Michel-Ange (1501-1504)
Nymphe à la source de Lucas Cranach l’Ancien (1472-1553)
La Maja nue de Goya (1795-1800)
La Liberté guidant le peuple d’Eugène Delacroix (1831)
Olympia d’Edouard Manet (1863)
La Grosse Maria de Henri de Toulouse-Lautrec (1884)
La Baigneuse endormie de Pierre-Auguste Renoir (1897)
L’invocation de Paul Gauguin (1903)
Nu sur fond rouge d’Henri Matisse (1922)
Portrait of Ms Ruby May, Standing de Leena McCall (2012)
Autoportrait au collier d'épines et colibri, Frida Kahlo (1940).
Sur Twitter, des internautes ont tenté de rétablir la vérité sur le cas Wonder Woman. Voici « une capture d’écran volée qui révèle à quoi ressemblait les aisselles de Wonder Woman avant d’être retouchées par le patriarcat » et par Hollywood. Ce n’est pas le seul personnage féminin à désobéir aux normes pilaires de son temps...
Dans son projet « Lavande », Esther Calixte-Béa tient à peindre des femmes dont la pilosité est visible
Les Soyeuses, un projet photographique qui normalise la pilosité féminine
L’illustratrice marocaine Zainab Fasiki a dessiné la pilosité féminine en 2018 pour promouvoir le choix celui de garder ses poils ou non. « TO SHAVE OR NOT TO SHAVE » (« se raser ou ne pas se raser »)
Chapitre 5
Eté 2019 : La mannequin Emily Ratajkowski poste un cliché d’elle. Elle porte un soutien-gorge et des aisselles velues. « Si je décide de m'épiler ou de laisser pousser mes poils, c'est mon choix », écrit-elle sur son compte Instagram. Suite à cela, pluie d’opinions sexistes. On lit notamment : « Bonne chance pour te trouver un mec et fonder une famille avec des aisselles comme ça ».
Chapitre 7
Méduse, la seule mortelle des trois sœurs gorgones, filles des divinités marines Phorcys et Céto.
« Tendance : le maillot de bain échancré de retour à la plage »
Chapitre 8
Le fameux « vagina dentata » (« vagin denté » en latin), symbole de la castration de l'homme, est une angoisse présente dans de nombreuses cultures et films. Exemple : dans le long-métrage « Teeth » de l’Américain Mitchell Lichtenstein, le personnage principal, une femme, punit les hommes qui lui manquent de respect en arrachant leur pénis à l’aide de son vagin denté.
Chapitre 10
La top modèle Milla Jovovich en couverture de Dazed & Confused.
La mannequin à barbe Harnaam Kaur en couverture de Cosmopolitan.
En 2018, Gucci a fait défiler des mannequins arborant un monosourcil.
En 2020, le magazine GQ, réputé pour ses shootings mode et sexy façon “regard masculin”, a fait prendre la pose à l’actrice Emma Corrin (Lady Di dans la série The Crown), poilue sous les aisselles.
En Une des magazines, les frontières femmes-hommes s’estompent. Le chanteur anglais Harry Styles est, en novembre 2020, le premier homme en couverture de Vogue.